Panne des numéros d'urgence : une enquête administrative ouverte après la mort d'une femme à Aix-en-Provence
Une enquête administrative a été ouverte par l'ARS Provence-Alpes-Côte d'Azur après la mort d'une femme de 54 ans dans la nuit du 2 au 3 juin.
Ce qu'il faut savoir
Une nouvelle mort liée à la panne des numéros d'urgence survenue mercredi ? Une femme est morte dans la nuit du 2 au 3 juin à son domicile d'Aix-en-Provence, rapporte France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur vendredi 4 juin. Une enquête administrative a été ouverte "en lien avec le Samu des Bouches-du-Rhône pour déterminer les circonstances exactes de son décès", explique l'ARS Paca dans un communiqué de presse. Ce direct est désormais terminé.
Un "audit" lancé par le gouvernement. "Le gouvernement a décidé de lancer un audit formel de contrôle de la sécurité et de l'intégrité du réseau et des services d'Orange", a annoncé le ministère de l'Intérieur, vendredi. Les conclusions de cet audit, piloté par l'Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), seront remises à l'exécutif dans deux mois puis rendues publiques. Suivez notre direct.
Plusieurs enquêtes en cours. Deux enquêtes administrative et judiciaire ont été dilligentées sur le décès d'un enfant de 2 ans, victime d'un arrêt cardio-respiratoire, jeudi matin en Vendée. Une enquête judiciaire et une enquête administrative ont par ailleurs été ouvertes à la suite de la mort d'un homme de 63 ans dans le Morbihan. Et deux enquêtes sont également en cours sur la mort d'une personne de 77 ans en Haute-Saône, relate France 3 Bourgogne Franche-Comté.
Enquête interne chez Orange. Le PDG de l'opérateur, Stéphane Richard, a de son côté ouvert une enquête interne "pour identifier les causes précises de cet incident et émettre des recommandations pour tirer tous les enseignements nécessaires", écrit Orange, vendredi, dans un communiqué. Les conclusions sont attendues "sous sept jours".
"La situation est redevenue sous contrôle". Les préfets ont encore signalé vendredi matin "quelques légers dysfonctionnements présumés dans quelques parties du territoire national mais la situation est redevenue sous contrôle au moment où je m'exprime", a assuré le Premier ministre. Il faut maintenant "établir très clairement la cause des faits, et surtout les moyens qu'ils ne se reproduisent plus", a ajouté le chef du gouvernement.