Selon une étude, les couche-tard risquent de mourir plus tôt
Ces travaux montrent que le risque de décès est 10% plus élevé pour les "oiseaux de nuit".
De bonnes nuits pour une longue vie ? Les personnes qui se couchent tard et ont du mal à émerger du lit le matin ont un taux de mortalité plus élevé que les couche-tôt, selon des travaux de recherches publiés mercredi 11 avril dans la revue scientifique Chronobiology International (en anglais).
Cette étude, réalisée à partir d'une base de données publique de près d'un demi-million d'habitants du Royaume-Uni, montre que les couche-tard ont un risque de décès, de toutes causes, de 10% plus élevé que les couche-tôt sur la période étudiée de six ans et demi.
Des études antérieures avaient souligné leurs taux plus élevés de maladies cardiovasculaires et de pathologies métaboliques comme le diabète. Mais cette étude est la première à explorer le risque de mortalité.
Manque d'exercices et de sommeil
Selon Malcolm von Schantz, professeur de chronobiologie à l'université de Surrey, les couche-tard devraient pouvoir bénéficier d'une plus grande flexibilité d'horaires de travail pour commencer et finir plus tard.
"Les noctambules qui tentent de vivre dans un monde du matin peuvent en subir les conséquences sur leur santé", estime aussi Kristen Knutson, professeure à l'université Northwestern de Chicago, co-auteure de cette étude.
"Il se pourrait que les personnes couche-tard aient une horloge biologique interne qui ne correspond pas à leur environnement externe", résume-t-elle, évoquant les comportements mauvais pour la santé chez ces dernières (manque d'exercice, ne pas dormir suffisamment...).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.