Santé : un dépistage plus efficace du cancer du poumon, le plus meurtrier en France
C'est un jour important, "historique", disent des pneumologues. Les autorités sanitaires ont donné leur feu vert pour expérimenter le dépistage du cancer du poumon, le plus meurtrier en France. Le médecin et journaliste France Télévisions Damien Mascret décrypte cette annonce sur le plateau du 12/13.
"C'est le début d'un dépistage effectivement (...) c'est un pas très important, parce que c'est le cancer, sinon le plus fréquent, en tout cas le plus meurtrier avec 33 000 décès par an", rappelle Damien Mascret, en direct sur le plateau de France 3. Le taux de survie, à cinq ans après le diagnostic, n'est que de 20%. "Dans 80% des cas, c'est le tabac qui est en cause. Et c'est pour ça que les personnes de plus de 50 ans qui ont fumé pendant au moins 25 ans ou qui ont arrêté depuis moins de 15 ans peuvent discuter du dépistage avec leur médecin", explique le journaliste santé.
Plus de 80% de chances de survie si le cancer est diagnostiqué à un stade précoce
Et cela pourrait changer les choses, car "le problème avec le cancer du poumon, c'est qu'il est dépisté souvent très tard, au stade IV, c'est-à-dire qu'il y a déjà des métastases en dehors du poumon. Le taux de survie à cinq ans est à ce stade de 5%", ajoute Damien Mascret. Selon des études européennes et américaines, plus le cancer est diagnostiqué tôt, plus on augmente les chances de survie. "Un diagnostic de cancer de poumon à un stade précoce, ça veut dire plus de 80% de chances de survie", souligne le journaliste.
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