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Cœur artificiel : le deuxième patient implanté mène "une vie normale"

L'homme, âgé de 68 ans, implanté à Nantes début août, est rentré chez lui il y a quelques jours.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le professeur Alain Carpentier, concepteur du cœur artificiel Carmat, pose à l'hôpital Georges-Pompidou de Paris, le 21 décembre 2013. (MAXPPP)

Il mène une "vie normale", annonce le professeur Alain Carpentier. Le deuxième patient ayant reçu un cœur artificiel Carmat, implanté le 5 août à Nantes (Loire-Atlantique), est rentré chez lui il y a quelques jours annonce, lundi 19 janvier, dans Le Parisien. Cet homme, âgé de 68 ans, "a pu quitter l'hôpital sans bruit le 2 janvier, et retourner définitivement chez lui", se félicite le professeur Carpentier, concepteur de ce cœur artificiel.

"Il nous a raconté être allé déjeuner sans aucune assistance technique chez son fils à 70 km de Nantes. N'est-ce pas la plus belle démonstration d'une vie normale ?", ajoute le médecin, qui compare les suites opératoires à "celles d'une greffe cardiaque ordinaire". Fin octobre, le professeur Carpentier avait indiqué que ce patient pouvait d'ores et déjà se déplacer seul et même faire du vélo d'appartement. Le retour à la maison a été possible dès que le patient a pu "disposer d'une autonomie complète", et notamment "gérer lui-même" un "appareillage portable" de 3 kg, comprenant les deux batteries d'approvisionnement en électricité du cœur artificiel et un boîtier de contrôle.

Un premier essai fin 2013

Une première prothèse avait été implantée, le 18 décembre 2013, à Paris. Claude Dany, un malade de 76 ans, avait succombé 74 jours plus tard à la suite de l'arrêt inopiné de la machine. Selon le professeur Carpentier, "les causes de l'arrêt au 74e jour se sont révélées multifactorielles", et "une part des difficultés était liée à la condition même du malade : son âge, sa maladie plus avancée, sa vie menacée à quelques semaines" et "son état général, rénal en particulier, plus atteint que ce que nous pouvions supposer".

Pour la deuxième opération, "nous avons choisi un malade plus jeune, aux fonctions rénales et hépatiques encore peu atteintes, et avec une bonne fonction pulmonaire". Quant à la prothèse, il a été "procédé à des ajustements".

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