: Vidéo "J'avais pas envie de rester les bras croisés à les regarder s'en prendre plein la gueule", témoigne un street medic
Aides-soignants, infirmiers, médecins, pompiers mais aussi professeurs, les street medics assurent les premiers soins lors des manifestations. Brut les a suivis.
Daniel est street medic depuis deux ans. Il intervient lorsque des manifestants se retrouvent blessés. Comme lui, ils sont de nombreux pompiers mais aussi du personnel hospitalier, des infirmiers, certains médecins, des aide-soignants à leur venir en aide. "À force de voir de plus en plus de personnes se faire blesser, c'était après la loi Travail globalement quand les manifestations commençaient à devenir de plus en plus violentes, je me suis dit que j'avais pas envie de rester les bras croisés à juste les regarder s'en prendre plein la gueule", explique l'un deux.
Les street medics veillent aussi à toujours travailler en équipe. "Ce n'est pas parce qu'on est street medic, qu'on a un peu plus de protection que les autres, qu'on ne court pas des dangers", estime un street medic.
Selon eux, 80 % des blessures soignées en manifestation, "ça reste de la petite plaie, de la bobologie, rincer les yeux des personnes qui se sont pris des gaz lacrymogènes, des personnes qui se sont pris un coup de matraque et qui ont un bon bleu sur le bras". Néanmoins, il y a aussi 10 à 20 % des manifestants avec des blessures beaucoup plus graves.
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