Une application permet désormais de signaler les piqûres de tiques aux autorités
Plus de 30 000 personnes auraient contracté la maladie de Lyme en 2015, selon les estimations des autorités. Le gouvernement a décidé de lancer un outil pour permettre au grand public de signaler la présence de cet acarien, et de recueillir des données précises sur son habitat.
A l'attaque contre les tiques. Les autorités sanitaires ont lancé une application pour permettre au plus grand nombre de signaler les piqûres de l'acarien, signale Le Parisien, lundi 17 juillet. L'outil, nommé "Signalement tiques", est disponible sur Android et iOS. Il doit permettre de "délivrer une information de prévention sanitaire sur les piqûres de tiques, leurs conséquences et les moyens de s’en protéger, et de recueillir des données d’exposition aux piqûres de tiques", explique le ministère de la Santé.
"Nous avons besoin de savoir exactement où et quand les gens sont piqués, ainsi que d'étudier les variétés de tiques", explique Jean-François Cosson, coordinateur du projet interrogé par le quotidien. L'objectif est d'obtenir une masse de données suffisamment importante pour concevoir des modèles mathématiques de prévision géographique du risque. L'application invite également l'utilisateur à joindre une photographie du spécimen, après l'avoir placé au congélateur pendant plusieurs minutes.
La maladie de Lyme en progression
Début juillet, la Direction générale de la santé avait également annoncé plusieurs mesures de prévention comme des spots diffusés à la radio "durant tout l'été" et la pose de "deux mille affiches" à l'entrée des forêts domaniale. Une communication est également menée "vers les populations les plus jeunes, notamment vers les structures et les associations sportives ou de loisirs accueillant des publics jeunes pour l'été", période de prolifération des tiques.
L'acarien est susceptible de transmettre une redoutable bactérie par morsure, responsable de la maladie de Lyme. Cette pathologie entraîne des douleurs articulaires et musculaires, une paralysie faciale et des problèmes cardiaques. En 2015, plus de 30 000 personnes l'auraient contractée, selon les autorités. Mais les associations de malades estiment que ce chiffre est sous-évalué.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.