Une infirmière japonaise avoue le meurtre d'une vingtaine de patients
Ayumi Kuboki, une ancienne infirmière japonaise de 31 ans, se trouve en garde à vue, soupçonnée du meurtre d'un homme de 88 ans dans un hôpital de la banlieue de Tokyo, a précisé la police mercredi 11 juillet à l'AFP. Mais l'affaire irait bien au-delà. Selon les médias, elle a dit aux enquêteurs avoir empoisonné d'autres patients.
Du liquide désinfectant dans la perfusion
Soupçonnée d'avoir mis du liquide désinfectant dans la perfusion du patient en 2016, elle a été arrêtée samedi 7 juillet et a dit à la police avoir fait de même avec "une vingtaine" de patients, selon les médias japonais.
Selon la presse, la police a jusqu'à présent détecté la présence de désinfectant dans le corps d'un total de quatre patients septuagénaires et octogénaires décédés dans le même hôpital en un temps rapproché. Un liquide similaire a été détecté dans le matériel de perfusion utilisé.
Elle tue les patients pour qu'ils meurent en dehors de ses heures de travail
Elle a expliqué vouloir ainsi déterminer le moment de la mort de ses patients afin d'éviter qu'elle se produise pendant son service, ont précisé les médias.
"Expliquer aux familles la mort d'un parent m'était difficile pendant mes heures de travail", a-t-elle déclaré aux enquêteurs, a rapporté l'agence de presse japonaise Jiji.
Plusieurs faits divers de meurtres de patients dans des établissements de soins ont également alimenté la chronique judiciaire ces dernières années.
En juillet 2016, un ancien employé d'un centre pour handicapés mentaux de l'ouest de Tokyo, armé de plusieurs couteaux, a tué 19 personnes et en a blessé 25, l'une des pires tueries de l'après-guerre au Japon.
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