La vaccination contre le papillomavirus au collège reconduite à la rentrée

A la rentrée, cette vaccination sera de nouveau proposée gratuitement à tous les élèves entrant en classe de 5e.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une infirmière vaccine une élève contre le papillomavirus dans un collège de Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine), le 9 octobre 2023. (DAMIEN MEYER / AFP)

Elle avait connu un début poussif l'an dernier. La vaccination des élèves de 5e contre le papillomavirus (HPV) sera reconduite pour la nouvelle année scolaire, ont annoncé à l'AFP les ministères de la Santé et de l'Education, mercredi 28 août. L'objectif du gouvernement est toujours d'atteindre 80% d'enfants vaccinés à l'horizon 2030.

L'an dernier, une première édition de cette campagne de vaccination avait été organisée contre les papillomavirus à l'origine de nombreux cancers (col de l'utérus, vulve, vagin, ORL, anus...). Le ministère de la Santé s'était fixé l'objectif de vacciner au moins 30% des élèves de 5e au collège. Selon des chiffres officiels provisoires, début février, seuls 10% des collégiens de 5e avaient reçu une première dose.

Avec les vaccinations en cabinet libéral, la couverture vaccinale a progressé de 17 points chez les filles et de 15 points chez les garçons de 12 ans, entre le début et la fin de la première phase ciblant les élèves de 5e, selon Santé publique France. Près de 420 000 adolescents de 12 ans (48%) ont ainsi reçu une première dose de vaccin. "Compte tenu de ces premiers résultats encourageants, la campagne de vaccination sera reconduite cette année", a précisé le ministère de la Santé et de la Prévention.

Les parents sensibilisés 

A la rentrée, la vaccination sera de nouveau proposée gratuitement à tous les élèves entrant en classe de 5e. Le schéma vaccinal se compose de deux doses, espacées de minimum cinq mois. La vaccination complète à deux doses pourra être réalisée soit sur une seule année scolaire, soit sur deux années scolaires, selon l'organisation choisie dans la région.

Elle nécessite impérativement l'accord écrit des deux titulaires de l'autorité parentale. Pour sensibiliser les parents, des messages leur ont été adressés à la fin de l'année scolaire écoulée. "Un second courrier leur sera diffusé d'ici à quelques jours afin de réitérer le message d'information", précise le ministère.

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