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Après trois reports consécutifs, la fusée Soyouz décolle enfin

La fusée russe Soyouz, dont le lancement était initialement prévu vendredi soir et a été reporté trois fois de 24 heures, a finalement décollé lundi soir depuis la Guyane, pour mettre sur orbite deux satellites.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (La fusée russe Soyouz doit mettre sur orbite deux satellites © ESA–Manuel Pedoussaut)

La fusée russe Soyouz a décollé ce lundi soir à 23h02, heure de Paris, depuis la Guyane, selon les images diffusées en direct sur le site Internet de l'agence spatiale européenne ESA.

Après deux reports dus à la météo, et un troisième dû à "une anomalie sur la centrale à inertie de Soyouz" selon un tweet du PDG d'Arianespace Stéphane Israël, le lancement s'est déroulé sans problème apparent lundi.

Le lanceur russe doit mettre sur orbite deux satellites. L'un, Sentinel-1B, aura pour mission de surveiller l'environnement, l'autre, Microscope, de "vérifier les fondements de la physique pour des applications futures ", a expliqué sur France Info vendredi, jour initial du lancement, Olivier Sanguy, médiateur scientifique de la Cité de l'espace à Toulouse, qui dépend de l'agence spatiale française.

Le premier satellite, Sentinel-1B, est une "vigie de l'environnement, fabriquée en Europe ", a expliqué le scientifique. "Il fait partie du programme Copernicus de l'Union européenne. Et le but, c'est bel et bien la surveillance de notre planète", par exemple des dégazages en mer qui pourront être signalés aux autorités concernées. "Sentinel est un radar, il peut donc faire des vues de jour comme de nuit. Et il n'est pas gêné par la couverture nuageuse ", a-t-il ajouté.

Le deuxième satellite, Microscope, doit "tester l'un des principes de la théorie de la relativité d'Einstein, le principe de l'équivalence ", a indiqué Olivier Sanguy. Cela peut sembler abstrait mais "nos GPS, par exemple, dépendent de la théorie de la relativité d'Einstein. Là, on va vérifier un des fondements de notre physique pour avoir, plus tard, des applications qu'on ne peut peut-être pas encore deviner ."

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