Chikungunya : fausse alerte à Gennevilliers
La jeune femme qui présentait les symptômes du virus n’a finalement pas été infectée par la maladie, selon les analyses pratiquées par l’institut Pasteur.
Le 18 juillet dernier, la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales des Hauts-de-Seine était informée par un
centre médico-social de Gennevilliers d'un cas possible de
chikungunya chez une patiente dont l'état de santé n'inspirait pas d'inquiétude.
Le chikungunya, c’est cette maladie due à un virus transmis par le "moustique tigre". La maladie se manifeste par l'apparition
soudaine d'une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines. Il n'existe pas de traitement curatif ni de vaccin.
Jusqu’à présent huit cas ont été confirmés en France métropolitaine, tous dans le sud du pays. Le moustique tigre n’a pour l’instant jamais été repéré en Ile de France.
Le Centre National de Référence des Arbovirus (CNR) de l'Institut Pasteur a donc étudié deux échantillons prélevés sur la patiente de Gennevilliers à deux semaines d’intervalles. "Les résultats sont négatifs pour l'infection, il n'y a pas d'anticorps pour ce virus dans les échantillons biologiques étudiés", selon le CNR.
Edwige Coupez avec agences
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