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Des propositions pour améliorer le bon déroulement des IVG

Près de 40 ans après la loi Veil,  il est encore difficile de se faire avorter en France. En 10 ans, 130 établissements qui pratiquaient l'IVG ont fermé. Pour faciliter l'accès des femmes à cette pratique, un rapport est remis ce matin à la ministre des droits des femmes Najat Vallaud Belkacem.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) a présenté jeudi ses propositions pour améliorer l'accès à l'Interruption
volontaire de grossesse (IVG) en France, jugé de plus en plus "problématique " notamment en raison de la baisse de l'offre de soins.

"L'accès à l'IVG reste parfois problématique ", explique le rapport du HCEfh remis à la ministre des Droits des femmes, Najat
Vallaud-Belkacem. L'avortement peut être un véritable parcours du combattant. Une des raisons est la diminution de l'offre de soins (130 établissements de santé pratiquant l'IVG ont fermé en dix ans) et d'une dégradation de la qualité
d'accueil, analyse le HCEfh.

Supprimer l'obligation de réflexion de sept jours


A la demande de Najat Vallaud-Belkacem en avril dernier, le Haut conseil a émis 34 recommandations liées au droit, à l'information, à l'offre de
soin et à la gouvernance.

La première recommandation est le remplacement dans le Code de la santé publique autorisant l'avortement de la phrase "la femme enceinte que
son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse
" par "la femme qui ne souhaite pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin de l'interrompre ".

Le HCEfh propose de supprimer l'obligation de réflexion de sept jours prévue entre les deux consultations nécessaires avant une IVG, ou de
permettre l'avortement par aspiration sous anesthésie locale dans les centres
de planification ou d'éducation familiale et les maisons médicales.

Un moratoire sur la fermeture des centres d'IVG

Le Haut comité souhaite le lancement d'un moratoire sur la
fermeture des centres IVG, financer des recherches sur l'avortement ou créer un
Plan national et un Observatoire national sexualité-contraception-IVG.

Pour améliorer l'information en matière d'avortement, le site www.ivg.gouv.fr existe depuis le mois de septembre. La création du numéro
national "guichet unique" anonyme et gratuit est à l'étude.

 [null,null] Rapport relatif à l'accès à l'IVG - Volet 2 : Accès à l'IVG dans les territoires publié par Fil_actu

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