La fusée Ariane 5 assure avec succès son 100e vol
Le lanceur lourd européen, d'une masse de 780 tonnes au décollage, s'est arraché du sol guyanais à 19h38 heure locale (0h38 mercredi à Paris). Son objectif de placer sur orbite deux satellites de télécommunications a été atteint.
Pour la 100e fois, la fusée Ariane 5 a décollé avec succès en Guyane. Le lanceur lourd européen, d'une masse de 780 tonnes au décollage, s'est arraché du sol guyanais à la fin de la fenêtre de tir depuis le centre spatial de Kourou, mardi 25 septembre, à 19h38 heure locale (0h38 mercredi à Paris).
100 + 300 = #Arianespace and #Ariane5’s history-making success. Read the Mission Update: https://t.co/P5BrlMnwLl #VA243 pic.twitter.com/5CZHcqxJpr
— Arianespace (@Arianespace) 26 septembre 2018
La fusée devait initialement partir à 18h53 heure locale, mais un signal rouge avait interrompu la chronologie 1 mn et 34 s avant la fin du décompte. La chronologie avait ensuite repris à H moins 7 minutes. Ariane 5 s'est élevée verticalement durant environ 13 secondes, traversant la nuit guyanaise avant de s'orienter vers l'Est. Elle a ensuite placé sur orbite deux satellites de télécommunications.
Une retraite prévue en 2020
Un peu plus de 28 minutes après son décollage, elle s'est d'abord séparée du satellite Horizons 3e, qui complètera le réseau d'Intelsat et permettra la fourniture de services haut débit de nouvelle génération dans la région Asie-Pacifique, ainsi qu'une couverture plus large de l'océan Pacifique.
La mise en orbite du satellite Azerspace-2/Intelsat 38 a été effectuée 42 minutes après le décollage d'Ariane. Ce satellite multi-fonctions doit notamment permettre de répondre à la demande croissante en service de télédiffusion directe (DTH) et en services de télécommunications pour les gouvernements et privés en Europe, Asie centrale et du sud, au Moyen-Orient et en Afrique sub-saharienne.
En service depuis vingt-deux ans, Ariane 5 est auréolée depuis plusieurs années d'une réputation de fiabilité. Mais l'heure de la retraite approche. Trop coûteuse à produire, pas assez polyvalente, elle va devoir céder peu à peu la place, entre 2020 et 2023, à sa remplaçante Ariane 6, plus adaptée au paysage spatial mouvant et très concurrentiel de ce début de siècle.
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