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Rentrée scolaire : l'inquiétude des parents d'enfants handicapés

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Rentrée scolaire : l'inquiétude des parents d'enfants handicapés
Rentrée scolaire : l'inquiétude des parents d'enfants handicapés Rentrée scolaire : l'inquiétude des parents d'enfants handicapés (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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Alors que la rentrée approche, des familles se battent pour que leurs enfants atteints de handicap puissent être accompagnés dans leur scolarité.

Stanislas, 3 ans, a bien failli être privé de sa première rentrée. Malentendant et porteur de plusieurs handicaps sensoriels, il a besoin d'un Accompagnant d'élèves en situation de handicap (AESH). Mais à quelques jours de la rentrée, aucune nouvelle de l'administration. Alors, la maman s'est préparée à jouer les institutrices. Il y a deux ans, Laurence a déposé un dossier auprès de la Maison départementale des personnes handicapées et celle-ci lui a confirmé que Stanislas avait bien le droit à un accompagnateur. Pourtant, le verdict final est seulement tombé fin août 2019, à quelques jours de la rentrée. "C'est des nuits d'insomnie, des cheveux blancs que je ne compte plus depuis un an, c'est un beau bordel qu'on essaie de dédramatiser", raconte Laurence. 

4 500 accompagnants recrutés pour la rentrée 2019

La priorité au handicap était une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron. Pour la rentrée 2019, le gouvernement a annoncé une série de mesures en faveur de l'accompagnement, dont le recrutement de 4 500 AESH. Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées veut rassurer les familles : "Le nombre d'accompagnants est là et maintenant il s'agit vraiment d'ajuster par rapport à chaque bassin d'emploi".

Meriem, elle, se bat pour que son fils de 16 ans Abdoul continue d'être scolarisé. Le jeune homme est atteint de trisomie 21 et d'autisme. Après plusieurs expériences décevantes, Meriem cherche un nouvel institut médico-éducatif (IME) pour son fils. "Ce que je souhaiterais, c'est un IME où il y a toutes les prises en charge : la scolarité, l'orthophonie, la psychomotricité. Ces trois choses-là sont indispensables", décrit-elle. 

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