Cet article date de plus d'un an.

Etats-Unis : un mystérieux objet doré retrouvé dans les fonds marins à proximité de l'Alaska

D'apparence ovoïde sous l'eau, le spécimen "d'origine biologique" s'est révélé être flasque une fois sorti de la mer. Il doit désormais être analysé en laboratoire.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le spécimen non identifié découvert par l'Agence américaine d'exploration des océans le 30 août 2023. (NOAA OCEAN EXPLORATION)

Des explorateurs américains des grandes profondeurs ont communiqué vendredi 8 septembre sur la découverte, fin août, d'une étrange chose dorée au fond de l'océan près de l'Alaska. "Un spectacle déroutant", d'après les mots de l'Agence américaine d'observation des océans (NOAA), qui reste intriguée par cette sorte de demi-globe non identifié.

Le 30 août, par quelque 3 300 m de fond, un robot téléguidé équipé d'une caméra est tombé, au milieu de roches auxquelles elle adhérait, sur cette proéminence arrondie aux lueurs dorées d'environ 10 cm de diamètre. "Alors que les caméras zoomaient, les scientifiques étaient perplexes quant à son identification", raconte dans une note la NOAA, qui mène ces recherches.

L'Agence américaine d'exploration des océans a collecté le spécimen non-identifié repéré au large de l'Alaska le 30 août dernier. (NOAA OCEAN EXPLORATION)

Les premières hypothèses évoquaient alors "les accroches d'une éponge morte à du corail ou l'enveloppe d'un œuf". L'équipe de scientifiques a depuis remonté l'objet marin non identifié sur un navire en surface. A l'air libre, l'on distingue une chose bombée, d'apparence flasque et luisante, qui tient dans une main d'après les photos partagées par l'agence.

Une fois remonté à l'air libre, l'objet "d'origine organique" était flasque tout en gardant ses reflets dorés. (NOAA OCEAN EXPLORATION)

"Les grandes profondeurs ne sont-elles pas délicieusement étranges ?", s'interroge le coordinateur de l'expédition, Sam Candio, cité par la NOAA. "Nous ne sommes toujours pas en capacité de l'identifier, nous savons simplement qu'il a une origine biologique", déclare le scientifique."Nous n'allons sans doute pas en savoir davantage tant que cela ne sera pas [étudié] dans des conditions de laboratoire", a-t-il prévenu.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.