Six ans de prison requis contre Berlusconi dans le procès du "Rubygate"
L'ancien président du Conseil est accusé d'avoir eu des relations sexuelles tarifées avec une mineure, Ruby, lors des soirées "bunga bunga", en 2010.
Une peine de six ans de prison a été requise lundi 13 mai contre Silvio Berlusconi, dans l'affaire dite du "Rubygate", jugée à Milan. L'ancien président du Conseil est accusé d'avoir eu des relations sexuelles tarifées avec Karima El Mahroug, dite "Ruby", alors que celle-ci était encore mineure, en 2010, dans les fameuses soirées libertines surnommées "bunga bunga".
Il est également accusé d'avoir fait pression sur des fonctionnaires de police pour la faire libérer alors qu'elle avait été interpellée pour un vol. Il aurait prétendu à l'époque qu'elle était la petite-fille d'Hosni Moubarak, l'ancien président égyptien.
Une troisième condamnation potentielle à de la prison ferme
L'ex-président du Conseil italien est jugé pour prostitution de mineure et abus de pouvoir. "Nous demandons une peine de base de cinq ans pour le premier chef d'accusation, augmentée à six ans pour le deuxième", a déclaré la procureure, qui a aussi demandé que le Cavaliere soit interdit à vie d'exercer toute fonction publique. Dans cette affaire, le verdict est attendu pour la fin du mois.
Silvio Berlusconi est déjà sous le coup de deux condamnations à chacune un an de prison ferme, l'une en première instance dans l'affaire liée au rachat de la banque Unipol, l'autre en appel dans une affaire de fraude fiscale dite Mediaset.
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