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Antisémitisme : "Il est important qu'un maximum de voix s'élèvent pour dire qu'il n'a pas sa place dans notre pays", appelle Élisabeth Borne

"On sera intraitable, on ne laissera rien passer", promet la Première ministre.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La Première ministre Élisabeth Borne, le 6 novembre 2023 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Il est important qu'un maximum de voix puissent s'élever pour dire que l'antisémitisme n'a pas sa place dans notre pays", lance lundi 6 novembre sur France Inter la Première ministre Élisabeth Borne, alors que 1 040 actes antisémites ont été commis en France depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

La cheffe de l'exécutif "mesure pleinement l'angoisse" des juifs "face à la recrudescence d'actes antisémites". Elle rappelle que l'antisémitisme peut "prendre des formes différentes", telles que "des slogans dans des manifestations, des propos haineux sur les réseaux sociaux et des agressions sur les personnes de confession juive". "S'en prendre à un juif, c'est s'en prendre à la République et on doit tous se dresser contre cette résurgence de l'antisémitisme", affirme la Première ministre. "On ne peut pas accepter dans notre pays cette résurgence de cet antisémitisme qu'on n'avait pas connu depuis des années", ajoute-t-elle.

Élisabeth Borne assure que "le gouvernement fait tout pour protéger" les Français de confession juive. Elle évoque notamment la "protection autour des lieux de culte et des écoles, mise en place immédiatement dès l'attaque du 7 octobre" et la "circulaire adressée par le garde des Sceaux aux parquets", appelant à la fermeté. "Nous retrouvons les auteurs, nous nous assurons qu'ils font l'objet de poursuites et qu'ils sont condamnés", ajoute Élisabeth Borne. "On sera intraitable, on ne laissera rien passer", promet la Première ministre.

La Première ministre regrette par ailleurs que La France Insoumise ait "beaucoup de mal à qualifier de terroriste le Hamas" et confonde "parfois l'antisionisme et l'antisémitisme [...] Il faut que chacun prenne conscience de la gravité de ce que vivent nos concitoyens de confession juive, se ressaisissent et qu'on ait ce sursaut pour dire qu'en France il n'y a pas de place pour l'antisémitisme", affirme-t-elle.

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