Antisémitisme : "Il y a des étudiants qui ont peur d'aller à l'université", reconnaît Olivier Véran

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Antisémitisme à l'université : "Nous agissons, il y a déjà un plan qui est en fonctionnement", affirme Olivier Véran
Article rédigé par France 2 - T. Sotto
France Télévisions
Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, était l'invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 28 septembre.

Un sondage fait la Une du Parisien, jeudi 28 septembre au matin : 91 % des étudiants de confession juive disent avoir été victimes d'un acte antisémite. "La France n'est pas antisémite, mais derrière ces chiffres à l'université, par contre, il faut savoir qu'il y a des étudiants qui ont peur d'aller à l'université. [...] Nous agissons, il y a déjà un plan qui est en fonctionnement à l'université [...]. On forme dans toutes les universités des référents, on fait de la prévention et on fait aussi attention à la parole publique", développe Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 28 septembre. "Il y a des étudiants qui ont peur d'aller à l'université", reconnaît néanmoins Olivier Véran.

Interdictions des locations des logements considérés comme des passoires thermiques : "On ne changera pas" 

Le gouvernement a décidé d'utiliser l'article 49-3 sur la loi de programmation des finances publiques. "Le 49-3 qui a été déclenché cette nuit c’est sur un texte qui permet à l'Europe de nous verser plus de 30 milliards d'euros. [...] Pourquoi est-ce que les oppositions disaient 'on ne veut pas le voter' ? Non pas parce qu'ils ne croient pas au fond du texte, mais justement parce qu'ils voulaient nous pousser à faire un 49-3 pour dire 'regardez, ils sont méchants, ils font un 49-3'. C'est grotesque", estime le porte-parole du gouvernement.

Sur les interdictions des locations des logements considérés comme des passoires thermiques, le calendrier sera-t-il maintenu ou décalé ? "On ne changera pas, on ne déviera pas [du calendrier initial, ndlr]", affirme Olivier Véran. Concernant le projet de loi sur l'immigration, le volet sur les métiers en tension peut-il disparaître ? "Non", précise Olivier Véran.

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