Marche contre l’antisémitisme : 105 000 personnes ont défilé à Paris
C’est l’image d’une classe politique unie contre l’antisémitisme, dimanche 12 novembre. Au premier rang du cortège, se trouvent le président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Ils étaient accompagnés d’anciens présidents, François Hollande et Nicolas Sarkozy, et de la Première ministre, Élisabeth Borne, qui s’est exprimée. Elle assure : "Nous voulons dire à nos concitoyens de confession juive que nous sommes à leurs côtés, que nous sommes mobilisés et que nous ne laisserons rien passer."
La présence du Rassemblement national en question
Pendant la marche, le silence s’installe. Seuls quelques applaudissements raisonnent, puis la Marseillaise à plusieurs reprises. À Paris, 105 000 personnes sont venues marcher contre l’antisémitisme. La foule compacte de toutes les générations est soutenue par de nombreux Français.À la fin du cortège, Marine Le Pen est là, aux côtés de Jordan Bardella et de plusieurs députés du Rassemblement national. Des jeunes Juifs dénoncent la présence de l’extrême droite. Tous comme des élus de gauche, venus marcher malgré leurs divergences. Les élus Insoumis et le chef de l’État, eux, étaient absents.
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