Marche contre l'antisémitisme : en boycottant le rassemblement, Jean-Luc Mélenchon "s'est marginalisé sérieusement", estime l'éditorialiste politique Nathalie Saint-Cricq
Plus de 180 000 personnes ont défilé dans les rues de France contre l'antisémitisme, dimanche 12 novembre. "C'était une réussite qui était relativement apaisée, à quelques exceptions près", a estimé Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions, lundi sur le plateau du 8 Heures. Revenant sur le boycott du rassemblement à Paris par Jean-Luc Mélenchon, Nathalie Saint-Cricq a indiqué qu'en "ultime provocation, il a proposé aux jeunes de La France insoumise (LFI) de se réunir place des Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d’Hiver" à Paris. "Jean-Luc Mélenchon a franchi un cap et s'est marginalisé sérieusement", a-t-elle abondé, évoquant également la polémique autour des propos du député LFI David Guiraud sur le conflit entre Israël et le Hamas.
L'absence d'Emmanuel Macron au rassemblement
Emmanuel Macron était également absent de ce rassemblement. "On a le droit de ne pas manifester au nom de l'unité nationale, mais parfois, on peut penser que les convictions l'emportent sur le pragmatisme, que le raisonnable et la symbolique ne font pas toujours bon ménage", a estimé l'éditorialiste politique à France Télévisions. "Il reste qu'il a une position qui est relativement illisible, avec des déclarations qui changent un peu au jour le jour, et qu'il faudrait probablement être un petit peu plus clair et dire franchement ce qu'il pense, ou ce qu'il souhaite, sachant qu'on ne peut pas plaire à tout le monde", a-t-elle ajouté.
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