Autoroute A69 : la tentative de ZAD avortée
Dimanche 22 octobre, les blindés de la gendarmerie sont entrés les premiers dans une ancienne ferme, occupée par les opposants à l’autoroute A69. Très vite, des affrontements ont lieu à coup de jets de pierres d’un côté et de gaz lacrymogène et de balles de défense de l’autre. Parmi les manifestants, la tension est forte. "C’est une énorme répression", estime une manifestante. Un autre dit avoir "des acouphènes" et "peur pour sa vie". Face aux moyens déployés, le jeune militant comprend vite que le combat est déséquilibré.
Des barrières anti-émeutes
En face d’eux, il y a 600 gendarmes. Les affrontements ont fait quelques blessés de chaque côté. Assis au milieu d’un champ se trouve Thomas Brail. Son bras est probablement cassé. La figure emblématique de cette lutte dit avoir reçu des coups de matraque. Sa détermination reste inébranlable. Neuf interpellations ont eu lieu. Dimanche soir, la ferme n’est plus occupée. Elle est protégée par des barrières anti-émeutes, une volonté affichée par le préfet du Tarn. Dans le champ voisin de la ferme, environ 150 militants sont toujours sur les lieux. Dans la soirée, le calme est revenu.
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