Ce que l'on sait de l'attentat déjoué
A l'automne dernier, le jeune de 17 ans est repéré par les services de renseignement. Le garçon cherche à se rendre en Syrie, sa mère l'en empêche en prévenant les autorités. Le jeune homme est en contact avec des djihadistes français sur les réseaux sociaux. Ce sont eux, d'après une source proche de l'enquête, qui lui auraient souffler l'idée de "taper en france"
Dans un deuxième temps, il entre en contact, toujours via Internet, avec les deux autres individus actuellement gardés a vue. Parmi eux se trouve un ancien matelot première classe agé de 23 ans. Ce dernier a passé plusieurs mois sur la base militaire de Port-Vendres , près de Perpignan. Mais après avoir cumulé les arrêts maladie, l'armée finit par le réformer.
Lors de ses échanges avec les deux autres suspects, l'ancien matelot se livre et propose de frapper son ancienne base militaire. Et en particulier de viser l'un de ses anciens gradés. Après avoir nié ce projet macabre, le jeune homme de 23 ans aurait reconnu les faits. Et il aurait précisé : avec ses complices ils auraient projeté de filmer la décapitation de leur victime, et de poster la vidéo sur les réseaux socaiux.
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