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Couvre-feu avancé à 18 heures : le président du département des Vosges "sceptique" sur l'efficacité de la mesure

Le président du conseil départemental des Vosges, François Vannson, fait part sur franceinfo vendredi de ses doutes sur l'efficacité d'un couvre-feu avancé à 18 heures, alors que le gouvernement a imposé la mesure à 15 départements où la propagation du Covid-19 est jugée inquiétante.

Article rédigé par franceinfo
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François Vannson, le 27 janvier 2016, à Gérardmer. (/NCY / MAXPPP)

"Est-ce que ce sont ces deux heures de couvre-feu avancées qui vont vraiment changer la donne ? Pour ma part, je suis sceptique", a déclaré vendredi 1er janvier François Vannson, le président (LR) du conseil départemental  des Vosges. Le couvre-feu est avancé à 18 heures dans 15 départements où la propagation du Covid-19 est inquiétante, a annoncé vendredi sur TF1 le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

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"On va quand même handicaper un certain nombre de populations, estime-t-il, d'une part, et puis, est-ce que ce sont ces deux heures de couvre-feu avancées qui vont vraiment changer la donne ? Pour ma part, je suis sceptique. Enfin, de toute manière, ce sont des prescriptions du gouvernement. On les suivra."

"On a quand même quelques doutes"

Pour limiter la propagation du Covid-19 et reconfiner l'ensemble du territoire, le gouvernement joue encore la carte du couvre-feu dans certains départements : "La question qui se pose, c'est de savoir si le fait de confiner à 18 heures va avoir de réelles incidences par rapport à un couvre-feu à 20 heures. On a quand même quelques doutes", dit-il.

Le porte-parole du gouvernement a annoncé que les départements concernés par cette mesure seront prioritaires dans l'accès aux vaccins. Même si François Vannson attend des précisions, il accepte "bien volontiers", car "la vaccination est le seul rempart aujourd'hui contre cette maladie", a-t-il rappelé.

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