Crack à Paris : 39 interpellations à la suite du démantèlement du campement du square Forceval, selon le ministère de l'Intérieur
Une centaine de consommateurs de crack étaient rassemblés depuis un an dans ce square situé dans le 19e arrondissement de la capitale.
Lieu de rassemblement des consommateurs de crack depuis un an dans le nord-est de Paris, le campement de Forceval a été démantelé mercredi 5 octobre par la police dans le but d'empêcher sa reconstitution ailleurs dans la capitale, malgré les doutes d'élus et d'associations. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait l'annonce du début du démantèlement du camps dans la matinée.
Sur mon instruction, le @prefpolice procède au démantèlement définitif ce matin du «campement du crack» du square Forceval à Paris. 1000 policiers seront déployés afin que ce campement ne se reconstitue pas ailleurs. Un moment important pour l’ordre public rétabli à Paris.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 5, 2022
"Sur mon instruction, le préfet de police procède au démantèlement définitif du campement du crack du square Forceval. 1 000 policiers seront déployés afin que ce campement ne se reconstitue pas ailleurs", a tweeté le ministre de l'Intérieur, au moment où les policiers ont fait leur entrée dans ce square situé dans le 19e arrondissement de la capitale.
Des expulsions à venir
"Au total, près de 1 000 policiers seront mobilisés sur 24 heures, à la fois pour mener à bien l'opération, mais également les jours suivants pour sécuriser les différents secteurs stratégiques et ainsi éviter la reconstitution d'un autre point de fixation", précise le ministère de l'Intérieur à l'AFP.
La place Beauvau explique que "les personnes recherchées seront interpellées, tout comme les étrangers en situation irrégulière qui seront placés en CRA [Centre de rétention administrative] en vue de leur expulsion". "Les autres occupants seront orientés vers des dispositifs d'hébergement avec accompagnement médico-social ou dans des unités de soins".
À l'issue de l'opération, le ministère de l'intérieur a communiqué son bilan de l'opération, faisant état de 39 interpellations, dont 17 concernant des individus inscrits au fichier des personnes recherchées. Lors de la fouille du camp, une arme semi-automatique de calibre 9mm, a été découverte sous le périphérique. Le ministère signale également que 63 personnes ont été mises à l'abri, dont 9 femmes, et cinq individus conduits en milieu hospitalier pour toxicomanie. 52 personnes étrangères ont enfin été appréhendées par les forces de l'ordre, précise le ministère.
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