Des prothèses mammaires responsables d'un cancer ?

La nouvelle a de quoi effrayer, mais les spécialistes se veulent rassurants. Si les prothèses mammaires texturées sont la source d'un lymphome AGC-AIM, ou lymphome anaplasique à grandes cellules, ce type de cancer n'a pour l'instant atteint que 18 femmes sur les 400 000 personnes porteuses de prothèses en France, pour raison esthétique comme médicale.
La ministre de la Santé Marisol Touraine a précisé qu'il ne s'agit pas "de cancer du sein" et que ces lymphomes "ont de bons pronostics".

Une apparition tardive

Le lymphome se traduit par des anomalies cutanées, puis une inflammation apparaît sur le sein. Cette anomalie peut être bénigne, mais les spécialistes conseillent de faire une évaluation.
Le lymphome apparaîtrait de 11 à 15 ans après la pose des premiers implants mammaires. S'il s'avère que les prothèses texturées sont en cause, il pourrait être question de les interdire.