: Vidéo A Dijon, l'habitant d'un immeuble a été tué par une balle perdue, après des tirs sur la façade

Des enquêteurs à la recherche d’indices devant un hall d’entrée criblé d’impacts de balles. Dans cet immeuble, à Dijon (Côte d’Or), dimanche 26 novembre vers 0h30, au premier étage, un père de famille de 55 ans est décédé, mortellement touché en plein sommeil par les balles qui ont traversé les vitres. Sa fille dormait dans la chambre à côté. Très rapidement, un témoin contacte les forces de l’ordre. "Je dirais (qu'il y a eu) cinq à dix coups de feu, du coup à ce moment-là, j’ai appelé la police", a-t-il affirmé. Des coups de feu tirés avec un fusil mitrailleur. Le tireur et au moins un complice sont toujours en fuite. Une soixantaine de douilles ont été relevées par les policiers.

Des habitants choqués

Le quartier Stalingrad où a eu lieu le drame est connu pour être un quartier de deal. La fusillade serait vraisemblablement liée à un règlement de comptes, selon le procureur de la République. Les habitants du quartier sont très choqués. Ils n’ont pas pu dormir, pour beaucoup d’entre eux. Des CRS d’une unité d’élite, spécialisés dans la lutte contre les violences urbaines, devraient être présents dans la soirée du 26 novembre.