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Le Mexique dépénalise l'avortement sur l'ensemble de son territoire

L'interruption de grossesse était déjà dépénalisée dans une douzaine des 32 états qui composent ce pays de près de 130 millions d'habitants et catholique à 80%.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des manifestantes pour le droit à l'avortement à Mexico, le 28 septembre 2021. (ALFREDO ESTRELLA / AFP)

Une bonne nouvelle pour les droits des femmes. Le Mexique a dépénalisé l'avortement sur l'ensemble de son territoire, allant dans le sens d'autres pays d'Amérique latine et à contre-courant des Etats-Unis. La Cour suprême mexicaine a estimé, mercredi 6 septembre, que "le délit d'avortement dans le Code pénal fédéral est inconstitutionnel" parce qu'il est "contraire au droit à décider des femmes et des personnes en capacité de gestation".

"La criminalisation de l'avortement constitue un acte de violence et de discrimination pour raison de genre", lit-on encore dans le communiqué par la Cour suprême. "Toutes les femmes et les personnes en capacité de gestation pourront avoir accès à des avortements dans les institutions fédérales de santé", s'est félicité le Groupe d'information sur la reproduction choisie (Gire), qui avait saisi la Cour suprême. En 2007, la capitale Mexico avait été la première juridiction du Mexique et d'Amérique latine à autoriser l'avortement. Depuis, l'avortement avait été dépénalisé dans une douzaine des 32 états qui composent le Mexique.

En Amérique latine, l'interruption volontaire de grossesse est illégale au Chili, sauf en cas de risque pour la santé de la mère, de viol ou de malformation du fœtus. Elle est totalement interdite au Venezuela, au Salvador, au Honduras, au Nicaragua, en Haïti et en République dominicaine.

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