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Vidéo Avocate militante, on vous raconte l'histoire de Gisèle Halimi

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Durée de la vidéo : 3 min
Le droit à l'avortement, l'abolition de la peine de mort, la dépénalisation de l'homosexualité... Gisèle Halimi a consacré sa vie à défendre ces causes. Voici son histoire.
VIDEO. Avocate militante, on vous raconte l'histoire de Gisèle Halimi Le droit à l'avortement, l'abolition de la peine de mort, la dépénalisation de l'homosexualité... Gisèle Halimi a consacré sa vie à défendre ces causes. Voici son histoire. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le droit à l'avortement, l'abolition de la peine de mort, la dépénalisation de l'homosexualité... Gisèle Halimi a consacré sa vie à défendre ces causes. Voici son histoire.

"Quand je suis née, on a mis 15 jours à avouer ma naissance", racontait l'avocate militante Gisèle Halimi en 1989. Elle décrivait sa venue au monde en 1927 comme une "malédiction" dans sa famille traditionnaliste.

À 21 ans, elle devient avocate après des études de droit à Paris. Après huit ans au barreau de Tunis, elle est de retour à Paris en 1956, année de l'indépendance de la Tunisie. À 33 ans, celle qui prônait l'indépendance de l'Algérie devient l'avocate de Djamila Boupacha, une militante du FLN. Accusée d'avoir posé une bombe à Alger en 1959, elle est torturée et violée par des parachutistes français durant sa détention. Grâce au soutien de Simone de Beauvoir, l'avocate réussit à mobiliser l'opinion publique sur la torture en Algérie. Djamila Boupacha sera amnistiée en 1962 suite aux accords d'Évian.

Une vie de luttes

À 44 ans, elle signe le manifeste des 343 rédigé par Simone de Beauvoir et qui réclame le droit à l'avortement. L'année suivante, elle s'illustre en défendant la jeune Marie-Claire lors du célèbre procès de Bobigny. La jeune fille de 17 ans, accusée d'avoir avoir avorté illégalement après un viol est finalement relaxée à l'issue de son procès. L'avocate en fait un véritable procès politique. À 54 ans, elle est élue députée et prend vivement position contre la peine de mort et pour la dépénalisation de l'homosexualité. Gisèle Halimi meurt le 28 juillet 2020, à Paris.

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