Violences conjugales : 16 centres de prise en charge crées pour les personnes violentes en métropole et outre-mer
L'objectif de ces centres est de "favoriser la prévention du passage à l’acte et de la récidive".
Une nouvelle manière de lutter contre les violences conjugales va voir le jour en France. Seize centres de prise en charge pour les personnes violentes vont être crées pour "favoriser la prévention du passage à l’acte et de la récidive", indique le ministère chargé de l'Egalité entre les femmes et les hommes dans un communiqué mardi 27 octobre. Cette mesure intervient à l’issue du Grenelle des violences conjugales lancé le 3 septembre 2019.
Après un appel à projets lancé le 24 juillet 2020, 16 premiers centres ont été désignés en métropole et en outre-mer : Arras (Pas-de-Calais), Aurillac (Cantal), Avignon/Hyères (Vaucluse/Var), Besançon (Doubs), Cayenne (Guyanne), Creil (Oise), Fort-de-France (Martinique), Limoges (Haute-Vienne), Lorient (Morbihan), Magny-le-Hongre (Seine-et-Marne), Montpellier (Hérault), Nancy (Meurthe-et-Moselle), Rouen (Seine-Maritime), Saint-Paul (La Réunion), Strasbourg (Bas-Rhin) et Tours (Inde-et-Loire).
Une aide pour lutter contre les addictions
"Face à la gravité et à l’ampleur du phénomène des violences au sein du couple, la prévention et la fin du cycle des violences constitue un enjeu essentiel des politiques publiques sociale, judiciaire et sanitaire", poursuit le communiqué. Ces centres sont considérés par le gouvernement comme un "nouvel outil pour lutter contre les violences conjugales" et permettre "un accompagnement psychothérapeutique et médical afin, par exemple, de traiter les addictions, auquel pourra être assorti un accompagnement socioprofessionnel visant notamment à l’insertion dans l’emploi".
Un deuxième appel à projets sera initié début 2021, pour "doubler la couverture territoriale de ce dispositif". "Cette prise en charge globale des auteurs impliquera un travail partenarial avec les collectivités locales, les professionnels de santé, les agences régionales de santé, les magistrats et l’ensemble du tissu associatif", conclut la ministre chargée de l'Egalité femmes-hommes, Élisabeth Moreno.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.