Affaire Leonarda : ni "violences", ni de "blocus" demande Peillon
Ce lundi de reprise,
après deux semaines de vacances scolaires, Vincent Peillon a demandé aux
lycéens mobilisés pour demander l'arrêt des expulsions d'enfants scolarisés de
ne pas recourir à la "violence " et aux "blocus ". Le
ministre de l'Education nationale a précisé que des "mouvements " étaient
possibles dans "quatre ou cinq lycées sur toute la France ".
Huit lycées bloqués
Selon le rectorat de Paris, huit lycées étaient fortement perturbés ce matin. Une trentaine de lycéens
bloquaient l'entrée du lycée Turgot à Paris avec des poubelles.
"Pas de
violence, pas de blocus ", a demandé le ministre de l'Education nationale
sur l'antenne de France inter. "Leur émotion légitime a été entendue, je
l'avais souhaitée, le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur ont rédigé
une circulaire qui sanctuarise l'école et le périscolaire ".
"Faire attention à cette générosité", Vincent Peillon
"Je demande aux
lycéens de faire attention à cette générosité qui est la nôtre, nous avons
compris cette émotion, ce matin il y avait 4 ou 5 lycées sur toute la France
sur lesquels des mouvements pouvaient avoir lieu ", a-t-il expliqué.
Nouvelles manifestations prévues mardi et jeudi
Les lycéens et les étudiants
souhaitent manifester de nouveau mardi et jeudi partout en France trois
semaines après l'affaire Leonarda, jugeant que François Hollande n'a pas
répondu à leur revendication d'une autre politique migratoire.
Les organisations
lycéennes UNL et Fidl et étudiante Unef réclament le retour de la collégienne
rom Leonarda et de Khatchik Kachatryan, 19 ans, lycéen à Paris expulsé le 12
octobre vers l'Arménie. Avant les vacances de la Toussaint, des milliers de lycéens
ont défilé plusieurs jours durant, essentiellement à Paris. Ils avaient bloqué
l'entrée de quelques établissements sans incident notable.
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