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Chatel invite les proviseurs à recruter des remplaçants à Pôle Emploi

L'idée n'est pas neuve. Le ministre de l'Education Luc Chatel l'avait même annoncée il y a un an pour la rentrée 2010, lors de la campagne lancée par des parents d'élèves contre le non-remplacement des enseignants absents. Les syndicats avaient dénoncé alors un pur "bricolage". _ Pourtant, le ministre revient à la charge, affirmant dans Le Figaro ce matin que les proviseurs pourront recruter des étudiants ou jeunes retraités, via Pôle Emploi.
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Pour le ministre Luc Chatel, la solution à l'absentéisme des professeurs n'est pas dans l'embauche de "titulaires remplaçants" : "Les vacataires, étudiants ou jeunes retraités" feront très bien l'affaire.
_ Quant à leur recrutement, "ce n'est pas le rôle des parents

Le ministre toutefois ne s'étend pas, dans son interview au Figaro, sur les conditions requises pour devenir enseignants vacataires. En mars 2010 (voir notre article) il était question que ces jeunes retraités ou étudiants faisant des remplacements au pied levé dans les classes soient au préalable "vus par les inspecteurs” et “bénéficient de stages d’observation avec des professeurs expérimentés”.
_ Ces précautions pourtant ne rassurent pas les proviseurs. "Enseigner est un métier qui nécessite une formation compétente et complète. Ca ne s'improvise pas", prévient le syndicat des chefs d'établissement, le SNPDEN.

"Ce ne sont pas des milliers, mais des millions d'heures à remplacer dans les classes" (FCPE)

La question du remplacement des enseignants, agitée au printemps dernier par des parents d'élèves de Pantin, en Seine-Saint-Denis qui avaient porté plainte contre l'État pour défaillance dans l'organisation du service public , est revenue sur la table ces dernières semaines. La FCPE, principale fédération de parents, estime que le remplacement des professeurs absents dans les collèges et lycées reste "très mauvais" et risque de "devenir catastrophique" dans les écoles à la rentrée prochaine, au vu des suppressions de postes annoncées.

Le ministre Luc Chatel pourtant dans le Figaro affirme le contraire. La situation s'améliore, affirme-t-il, avançant le chiffre de moins de 4% d'absences sur une année, absences remplacées à 96,2% selon lui.

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