Écriture inclusive : un projet de loi pour l’interdire adopté par les Sénateurs
Au milieu d’une phrase ou d’un mot, c’est un petit point qui gêne parfois la lecture. Plébiscité par les uns et rejeté par les autres, l’écriture inclusive, censée œuvrer pour l’égalité, fait débat. "Si on le met en place dès un jeune âge, au final, ce n’est pas si compliqué que ça", estime une jeune femme. Un homme, en revanche, juge que "c’est une complication supplémentaire". Dans les viseurs de ses détracteurs, deux pratiques : le point médian et les néologismes.
"Une écriture imprononçable"
Les Sénateurs ont souhaité les interdire en votant, lundi 30 octobre, un texte présenté par la droite, provoquant de vifs débats. Selon Bruno Retailleau, président du groupe LR, "c’est une écriture imprononçable" et "indéchiffrable". Le texte veut bannir l’écriture inclusive des documents administratifs, des contrats de travail ou encore des modes d’emploi. Certaines collectivités l’utilisent déjà dans leur communication, comme le département de la Seine-Saint-Denis. Le texte doit encore être adopté par l’Assemblée nationale, mais il n’est pas encore inscrit à l’ordre du jour.
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