Éducation : ces professeurs accusés à tort
Du jour au lendemain, la vie de Luc Vandenhove a basculé après de graves accusations infondées. Ce professeur de mathématiques de 61 ans a été accusé de s’être masturbé dans sa salle de classe.
Alors qu’il était resté à son bureau pendant la récréation, cinq jeunes filles âgées de 14 ans passent devant sa classe, dont la porte est ouverte. Le jour même, chacune d’elles écrit à la principale ce qu’elle a vu. Face aux accusations, Luc Vandenhove nie les faits, et cherche à prouver sa bonne foi.
Pas d’affectation à la rentrée
Il n’est pas inquiet, mais la rumeur commence à courir. "Ça peut provoquer le divorce si jamais la personne en question n’est pas soutenue par ses proches. Ce n’était pas le cas", explique Alexandra Vandehove, la femme du professeur. Mais à y regarder de plus près, sur les cinq témoignages des collégiennes, trois ne sont pas catégoriques. Deux mois après la suspension, l’enseignant est convoqué au rectorat. "J’étais traité pire qu’un chien, comme de la merde. J’étais coupable", raconte le professeur de mathématiques. Au cours de l’entretien, un détail important est évoqué : la passion de Luc Vandenhove pour le flamenco. Et du fait qu’il lui arrive de travailler sa technique, même sans sa guitare. Les interlocutrices en déduisent finalement que c’est ce geste que les filles ont dû voir. Même si l’affaire est classée, il n’aura plus de travail à la rentrée.
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