Education : l'arrêté sur les "groupes" au collège en maths et français publié au Journal officiel

Le texte ne reprend pas les termes de "groupes de niveau", mais de groupes "constitués en fonction des besoins des élèves".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le collège Edouard-Branly, à Lyon, le 4 mars 2019. (KONRAD K. / SIPA)

De quoi clarifier le dispositif d'une mesure controversée. L'arrêté sur la mise en place de "groupes" en mathématiques et en français au collège a été publié dimanche 17 mars au Journal officiel. La formulation ne reprend pas les termes de "groupes de niveau", mais de groupes "constitués en fonction des besoins des élèves".

L'arrêté rappelle que ces dispositions "entrent en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2024 pour les classes de sixième et de cinquième et à compter de la rentrée scolaire 2025 pour les classes de quatrième et de troisième". "Les groupes sont constitués en fonction des besoins des élèves identifiés par les professeurs. Les groupes des élèves les plus en difficulté bénéficient d'effectifs réduits", selon le texte. "Les enseignements communs de français et de mathématiques, sur tout l'horaire, sont organisés en groupes pour l'ensemble des classes et des niveaux du collège", est-il écrit.

Une composition "réexaminée au cours de l'année"

"Par dérogation, et afin de garantir la cohérence des progressions pédagogiques des différents groupes, les élèves peuvent être, pour une ou plusieurs périodes, une à dix semaines dans l'année, regroupés conformément à leur classe de référence pour ces enseignements", est-il encore précisé. Enfin, la composition des groupes sera "réexaminée au cours de l'année scolaire, notamment à l'occasion des regroupements, afin de tenir compte de la progression et des besoins des élèves".

En décembre, Gabriel Attal, alors ministre de l'Education, avait annoncé la création de ces groupes, qualifiés de "groupes de niveau", dans le cadre du "choc des savoirs", ensemble de mesures visant à élever le niveau des élèves. Cette mesure avait suscité les protestations des syndicats enseignants, qui pointent un risque de "tri" des élèves.

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