Éducation : l’école de la deuxième chance, celle des élèves déscolarisés
La journée commence à l’école de la deuxième chance à Nice (Alpes-Maritimes). Les élèves ont entre 16 et 25 ans. Tous sont sortis du système scolaire sans formation et sans diplôme. Parmi eux, il y a Hugo, 17 ans. C'est sa première semaine en cours. “Je me suis fait virer de partout”, précise-t-il. Savannah a, elle, aussi eu un parcours difficile. À 16 ans, elle fait sa rentrée. “Suite à un harcèlement, j’ai arrêté les cours. J'ai eu un blocage, je n’arrivais plus à rien”, détaille-t-elle.
Un cadre structurant
En arrivant ici, Savannah et Hugo ont signé un contrat. Financée par l’Etat et les collectivités locales, l’école de la deuxième chance fonctionne comme une entreprise. Tous les élèves sont rémunérés, les horaires sont à respecter. Il y a aussi une hiérarchie et les stages doivent être trouvés. Dès le début, les élèves sont accompagnés individuellement. Pendant toute la formation, Pascal Ayache sera le référent d’Hugo. “Ce sont des jeunes qui sont en grande recherche de cadre structurant, pas rigide, mais structurant”, explique-t-il.
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