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Éducation : le concours de titularisation d'enseignants contractuels "ne répond pas" au "manque d'attractivité du métier", selon le Snuipp-FSU

Les inscriptions au concours exceptionnel de titularisation d'enseignants contractuels s'ouvrent ce mercredi 1er mars. Guislaine David, co-secrétaire générale du syndicat d'enseignants du premier degré Snuipp-FSU, dénonce un concours qui ne "répond pas" au "manque d'attractivité du métier".
Article rédigé par franceinfo
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Une salle de classe. (photo d'illustration) (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"Ce concours ne répond pas aux enjeux posés par le manque d'attractivité du métier", a estimé ce mercredi sur franceinfo Guislaine David, co-secrétaire générale du syndicat d'enseignants du premier degré Snuipp-FSU, alors que s'ouvre ce 1er mars les inscriptions au concours exceptionnel de titularisation d'enseignants contractuels.

Ce concours aura lieu en mai prochain avec, à la clé, 370 postes dans les académies de Créteil, Versailles et de Guyane. "C'est compliqué pour les contractuels de s'engager dans ce concours, car ils ont très peu de temps pour se préparer à ce concours", selon la syndicaliste. "Ce qu'il manque aux contractuels, ce sont des temps de formation qu'ils n'ont pas eu".

"Nous sommes favorables à un concours qui serait suivi par deux années de formation", a proposé Guislaine David, ajoutant que cette proposition a été formulée au ministère de l'Éducation nationale. "Ces enseignants ne seront pas formés, car à partir du moment où ils auront passé le concours, ils seront envoyés à plein temps dans des classes sans formation".

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