Éducation nationale : est-il possible d'expulser les élèves radicalisés ?
Lundi 16 octobre, un hommage était rendu dans tous les établissements scolaires de France. Une minute de silence en mémoire aux professeurs Dominique Bernard, tué trois jours auparavant, et Samuel Paty, assassiné trois ans plus tôt. Seulement, cet hommage n’a pas toujours été respecté par les élèves. Près de 500 perturbations et contestations ont été recensées sur tout le territoire. Pour les cas les plus graves, le ministre de l’Éducation nationale souhaite leur expulsion.
Plus de 1000 mineurs fichés pour islamisme
"L'objectif que j'ai fixé, est que ces élèves-là ne soient plus au contact des autres élèves et des enseignants", a assuré Gabriel Attal. Pour plusieurs syndicats, ce n'est pas une solution. "L'exclusion définitive d'un établissement, si elle est prononcée par l'établissement, généralement pour la communauté éducative, c'est un échec", explique Marie-Laure Tirelle, déléguée laïcité SE-UNSA. Plus de 1 000 mineurs détiendraient des fiches actives pour islamisme d'après Gérald Darmanin.
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