Les enseignants du primaire en France sont moins bien payés que leurs homologues occidentaux, selon l'OCDE
En début de carrière, un professeur des écoles français gagne 7% de moins que la moyenne des pays occidentaux, 18% en milieu de carrière. La France rattrape son retard sur les autres pays en fin de carrière des enseignants.
Les enseignants du primaire en France sont moins bien payés que leurs homologues occidentaux, selon le rapport "Regards sur l'éducation" publié mardi 10 septembre par l’OCDE. En milieu de carrière, le professeur des écoles, en France, gagne 18% de moins que la moyenne des pays développés. À l’exception du niveau primaire, les salaires effectifs (primes et heures supplémentaires comprises) des enseignants sont toutefois plus élevés que la moyenne de l’OCDE.
Le salaire de base des enseignants du primaire, qui ne comporte quasiment aucune prime et aucune heure supplémentaire, est moins élevé en France qu’en moyenne dans les autres pays de l’OCDE. En début de carrière, par exemple, un professeur des écoles français gagne 7% de moins que la moyenne des pays occidentaux et deux fois moins qu'un professeur allemand.
Un salaire deux fois moins important que les enseignants canadiens ou australiens
L’écart se creuse en milieu de carrière. Au bout de quinze ans d'ancienneté, un enseignant du primaire gagne près de 34 000 euros par an, soit 18% de moins que dans les autres pays développés, dont la moyenne se situe autour de 41 600 euros. C’est également deux fois moins que ses collègues canadiens ou australiens. Ce n'est qu’en fin de carrière que la France rattrape son retard sur les autres pays.
La France est plus généreuse en ce qui concerne les professeurs du secondaire. En prenant en compte toutes les primes et les heures supplémentaires, le salaire d'un enseignant français est légèrement supérieur à la moyenne des pays de l'OCDE. L'avantage salarial de la France est surtout notable au niveau du lycée, filières générales et technologiques, où enseignent entre autres les professeurs agrégés.
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