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Les étudiants jouent au docteur avec leur santé

Les étudiants vont de moins en moins souvent chez le médecin et pratiquent l’automédication. Le constat est issu d’une étude comparative sur leur santé publiée ce mercredi.
Article rédigé par Bruno Rougier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Les étudiants renoncent de plus en plus à consulter et pratiquent l'automédication © MaxPPP)

Souvent pour des raisons financières, les étudiants renoncent de plus en plus à consulter un médecin. Ils attendent que ça passe ou préfèrent se soigner tout seul. Ce sont les conclusions tirées de la huitième étude emeVia réalisée avec l’institut CSA.

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Une tendance à l'automédication

Lorsqu’ils tombent malades, les étudiants ne se précipitent pas chez le médecin. Plus de la moitié, 54 % d'entre eux, avouent qu'ils attendent que les choses passent car ils estiment le prix de la consultation élevé. Le budget entre en compte pour ces jeunes. Ils sont d'ailleurs plus d'un étudiant sur deux à ressentir des soucis financiers : 51,5% cette année contre 49,5% en 2013.

Que font-ils pour se soigner ? Certains préfèrent l'automédication, d’autres demandent conseil en particulier à leur pharmacien. Des étudiants disent aussi consulter des sites Internet consacrés à la santé. On peut quand même noter que les jeunes femmes sont plus nombreuses à aller voir un médecin que les hommes. Mais l’étude montre une tendance assez inquiétante chez les étudiantes. Elles vont moins consulter leur gynécologue que les années précédentes. Un peu moins de 45 % ont eu un examen gynécologique cette année alors qu'elles étaient 48 % en 2013.  

Du stress à la hausse

Les étudiants semblent plus stressés qu'il y a deux ans : près de 40 % disent aujourd’hui avoir de plus en plus de mal à gérer les tensions du quotidien générées par l'approche d'un examen, par des difficultés financières ou par l'adaptation à une nouvelle vie. Ils étaient 37, 5% en 2003 à évoquer le poids de ce mal-être.

Toutefois, dans leur grande majorité les étudiants se déclarent en bonne santé. C’est le ressenti positif qui est à relever dans cette publication, même s’il est de moins en moins vérifié… par un médecin.

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