Les universités françaises sont surchargées
Les amphithéâtres sont saturés. Quelles que soient les villes, les universités doivent s'adapter.
Étudiants assis par terre, ordinateur sur les genoux. En France, les amphithéâtres des universités sont saturés. Mélanie est en première année de droit à Bordeaux. Chaque jour, elle doit ruser pour pouvoir s’asseoir. "On vient une heure avant pour avoir de la place", explique l'étudiante.
Un effectif doublé
Même problème dans une université nantaise. Dans une salle où se déroulent des cours de travaux dirigés. 45 élèves s'entassent, plus une chaise n'est disponible. Sur les réseaux sociaux, les photos circulent. Comme celle d'un amphithéâtre où une dizaine d'étudiants est assis par terre dans les allées. Pour l'administration de cette université de Nantes, c'est un choc. Dans le département de sociologie, on ne s'attendait pas à devoir gérer un tel effectif : 50% d'étudiants en plus par rapport à l'année dernière. Ici, un professeur a été recruté en urgence. Désormais la faculté de sociologie réfléchit à limiter le nombre de places.
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