La justice ordonne l'évacuation de l'université Paul-Valéry, à Montpellier

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L'université de Montpellier (Hérault) le 12 avril 2018. (GUILLAUME BONNEFONT / MAXPPP)

Mercredi 18 avril, quatre universités sur environ 70 sont toujours totalement bloquées et neuf autres sites, sur environ 400, sont perturbés par des étudiants opposés à la loi réformant l'accès à l'université.

Ce qu'il faut savoir

Les forces de l'ordre pourraient à nouveau évacuer une université. Le tribunal administratif a ordonné mercredi 18 avril l'évacuation de l'université Paul-Valéry, à Montpellier (Hérault). Le site est bloqué depuis mi-février par des étudiants hostiles à la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), qui doivent désormais "libérer les lieux sans délai". La justice a, par ailleurs, confirmé que certains examens pourraient se dérouler à distance. 

La protestation s'étend à Sciences Po Paris. Le mouvement de protestation dans les universités s'est étendu mercredi 18 avril à Sciences Po Paris, qui a notamment compté Emmanuel Macron parmi ses étudiants. L'accès au bâtiment principal a été fermé dans la matinée "par mesure de sécurité" par la direction, en raison de l'occupation d'une partie de l'établissement. "Les cours qui y étaient prévus ont été reprogrammés ailleurs", a-t-elle précisé.

Le principal campus de Rouen fermé après des blocages. Le président de l'université de Rouen a décidé de fermer de jeudi 19 avril à samedi 21 avril inclus son principal campus, à la suite du blocage mercredi de plusieurs bâtiments. "Tous les cours prévus ces jours sont annulés et les examens reportés" sur le campus de Mont-Saint-Aignan, a annoncé la fac.

Des enseignants de l'université d'économie d'Avignon refusent d'examiner les  dossiers des futurs étudiants. Opposés à la nouvelle plateforme Parcoursup, ils ont démissionné mercredi 18 avril de la commission qui doit sélectionner les futurs étudiants. Plus de 1 200 dossiers ont été adressés pour seulement 200 places.