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Universités bloquées : Rencontre avec Ameline, étudiante mobilisée contre la réforme de l'Enseignement supérieur

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Depuis plusieurs semaines, une dizaines d’universités françaises sont bloquées par des étudiants. Ils dénoncent la nouvelle réforme de l’enseignement supérieur qu’ils jugent trop "sélective". Nous avons rencontré une étudiante qui prend part à ce mouvement de contestation.
Universités bloquées : Rencontre avec Ameline, étudiante mobilisée contre la réforme de l'Enseignement supérieur Depuis plusieurs semaines, une dizaines d’universités françaises sont bloquées par des étudiants. Ils dénoncent la nouvelle réforme de l’enseignement supérieur qu’ils jugent trop "sélective". Nous avons rencontré une étudiante qui prend part à ce mouvement de contestation. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Depuis plusieurs semaines, une dizaines d’universités françaises sont bloquées par des étudiants. Ils dénoncent la nouvelle réforme de l’enseignement supérieur qu’ils jugent trop "sélective". Nous avons rencontré une étudiante qui prend part à ce mouvement de contestation. 

Le discours est ferme et assurée. Améline, étudiante de 1e année à l’université de la Sorbonne participait à l’assemblée générale de ce mardi qui se tenait à Paris IV. L’étudiante déplore un abandon du gouvernement vis-à-vis de la nouvelle génération d’étudiants. Selon elle, il n’y aurait "rien de mis en place" pour accueillir cette "génération baby-boom". 

Pour Ameline l’intégration devrait permettre aux élèves des facultés de se "développer autant intellectuellement que culturellement". Selon elle, l’accent devrait également être mis sur les formations qu’elle juge "très nécessaires". 

Abandonnés par les étudiants de mai 68

 Depuis le début de la mobilisation étudiante, certains n’ont pas hésité à comparer le mouvement actuel à celui qui avait enflammer l’Hexagone en mai 1968. Pour Ameline, il n’y a rien de similaire. "Nos méthodes d’action et nos revendications sont complètement différentes", déclare-t-elle. 

Celle qui ne voit pas mai 68 comme une révolution mais plutôt comme un symbole déplore, par ailleurs, le silence et l’absence des "soixante-huitards" de l’époque. Pour l’étudiante, le mouvement actuel n’est que "la continuité d’un mouvement abandonné" par les jeunes de l’époque. 

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