Rythmes scolaires : trop tôt pour un bilan juge Peillon
Le
15 octobre dernier, France Inter a lancé une grande consultation sur les
nouveaux rythmes scolaires. Les résultats ont été révélés lundi.
A 8h20, le ministre de l'Éducation nationale
était l'invité de la station pour réagir. Pour Vincent Peillon, il
est trop tôt pour faire un véritable bilan. "La réforme est mise en œuvre
depuis un mois dans 4.000 villes. Il y a eu des difficultés dans 2.000 villes.
Et dans 9 5% des cas, les difficultés rencontrées se résolvent localement "
a-t-il expliqué.
Selon cette enquête, depuis
la mise en place de la réforme, les enfants sont "plus fatigués ",
comme le disent 69% des votants. Vincent Peillon ne le nie pas, mais pour lui
la réforme n'est pas en cause. "Chaque année, il y a une fatigue des
enfants après les vacances d'été. La faculté de médecine l'a démontré ",
assure le ministre. "On ne la fait pas
pour les parents, cette réforme. On la fait pour les élèves ", a insisté le ministre.
Grève nationale le 14 novembre
De leur côté, syndicats appellent les enseignants et autres personnels
travaillant dans les écoles à une grève nationale le 14 novembre
pour protester contre la réforme des rythmes scolaires et réclamer qu'elle ne
soit pas généralisée à la rentrée 2014.
La CGT, FO, Sud et Faen demandent "le retrait du décret " instaurant
la semaine de 4,5 jours dans le primaire et de "nouvelles discussions pour
une vraie réforme ", résume Patrick Désiré, secrétaire général de la CGT
Educ'action.
Boycott national de collectifs de parents
"L'ensemble des personnels du premier degré ainsi que les
personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs
territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et Atsem (agents de
maternelle) " sont appelés à faire grève le jeudi 14 novembre, selon un
communiqué commun de la CGT et de FO (services publics, éducation), de Sud
(éducation, collectivités territoriales) et de la Faen (éducation).
Les collectifs de
parents, qui sont opposés à la réforme des rythmes scolaires, appellent pour leur
part sur Facebook à un "boycott national ", avec comme mot d'ordre :
"Ne mettez pas vos enfants à l'école le 13 novembre ".
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