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Trisomie 21 : la galère d'une maman pour inscrire sa fille en petite section de maternelle

Dans une tribune, la mère d'une petite Louise raconte près de huit mois de démarches administratives et de désillusions pour obtenir un auxiliaire de vie scolaire pour son entrée à l'école. 

Article rédigé par franceinfo
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"Dis Maman, c'est quoi l’inclusion ?" : dans une tribune, Caroline Boudet s'insurge contre les difficultés rencontrées afin de scolariser sa petite fille Louise, atteinte de trisomie 21. (photo d'illustration) (KALI9 / E+ / GETTY)

Caroline Boudet, journaliste et maman d'une petite Louise, atteinte de trisomie 21, a signé une tribune sur sa page Facebook "Louise and co" et sur le HuffPost, pour dénoncer les conditions d'accueil de sa fille à l'école. "Ce soir 29 juin, cela va faire plus de sept mois que nous, parents de Louise, qui a 3 ans et demi et un chromosome en plus, bossons pour qu'elle fasse sa rentrée dans les meilleures conditions en septembre prochain", écrit-elle. 

"Vous voulez savoir, ce que c'est, bosser pour que son enfant handicapé fasse sa rentrée en petite section, en 2018 en France ?" Et Caroline Boudet détaille son parcours du combattant afin que sa fille puisse bénéficier d'un ou une auxiliaire de vie scolaire (AVS). De longues démarches administratives, pendant des mois, auprès d'une maison départementale des personnes handicapées (MDPH) pour n'obtenir qu'une "AVS mutualisée", c'est-à-dire "une personne dont le temps sera partagé entre plusieurs enfants, peut-être sur plusieurs écoles différentes", explique Caroline Boudet.

"Et maintenant, on fait quoi ?"

Une situation que regrette la maman, qui a donc entamé de nouvelles démarches afin d'obtenir une AVS à temps plein. Elle se bat également afin que les professionnels qui suivent sa fille puissent venir la voir dans son école, mais cela s'avère impossible. 

Alors là, toi t'es mère, mais tu es aussi secrétaire, GO, greffière, administratrice, j'en passe et des meilleures depuis huit mois, tu es sur les rotules.

Caroline Boudet, maman de Louise

La jeune femme dénonce le manque d'"inclusion" de l'école française. "Je vous raconte ma colère, mon effondrement, mon écœurement, mon sentiment d'injustice et surtout de solitude face à tout cela. Ça fait huit mois, et on revient à la case départ. Et maintenant, on fait quoi ?", interroge-t-elle. Avant de conclure : "Maintenant, quand vous entendrez cette petite phrase 'oui, il/elle va aller à l'école, on a fait toutes les démarches pour', vous saurez ce qu'elle cache pudiquement dans la vie des familles."

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