: Vidéo Rythmes scolaires : Copé dénonce un "capharnaüm"
Au moment où l'UMP lance une campagne massive de tracts contre cette réforme, son président, Jean-François Copé, demande au ministre de l'Education de la suspendre.
"Je n'aurais jamais imaginé un tel capharnaüm", accuse Jean-François Copé. Le président de l'UMP a tiré à boulets rouges sur la réforme des rythmes scolaires, mardi 1er octobre. Au micro de RTL, il a demandé au ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, de la reporter.
Cette réforme "est tellement improvisée, elle crée tellement de problèmes que le bon sens commande qu'il accepte de reporter. Reporter, pas annuler, comme cela il ne perd pas la face", a souligné le patron de l'UMP. "En tant que maire de Meaux, je n'ai pas le premier euro pour financer cela", a assuré le responsable d'opposition, qui refuse d'augmenter les impôts locaux "alors que les Français sont écrasés d'impôts nationaux".
L'UMP a lancé dans le même temps une campagne massive de tracts contre la réforme des rythmes scolaires. Le parti a annoncé avoir adressé, à toutes ses fédérations, un million de tracts qui proclament "stop à la réforme des rythmes scolaires" au-dessus d'un panneau routier signalant la présence d'écoliers. Au verso, une pétition contre une réforme "pas financée", "injuste", "mal préparée" et qui "désorganise l'école". L'UMP distribue également à ses militants 100 000 affiches sur ce thème.
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