Violences envers les enseignants : "Il y a une forme de banalisation", regrette le secrétaire académique du syndicat SNPDEN-UNSA

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Après la tentative d’agression au couteau d’une proviseure en Côte-d’Or, le 12/13 info a invité, lundi 18 mars, Nicolas Bray, proviseur au lycée Fénelon, secrétaire académique du syndic SNPDEN-UNSA, et Ghislaine Morvan-Dubois, membre du bureau national de la FCPE.
Violences envers les enseignants : "Il y a une forme de banalisation", regrette le secrétaire académique du syndicat SNPDEN-UNSA Après la tentative d’agression au couteau d’une proviseure en Côte-d’Or, le 12/13 info a invité, lundi 18 mars, Nicolas Bray, proviseur au lycée Fénelon, secrétaire académique du syndic SNPDEN-UNSA, et Ghislaine Morvan-Dubois, membre du bureau national de la FCPE. (france info)
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Après la tentative d’agression au couteau d’une proviseure en Côte-d’Or, le 12/13 info a invité, lundi 18 mars, Nicolas Bray, proviseur au lycée Fénelon, secrétaire académique du syndic SNPDEN-UNSA, et Ghislaine Morvan-Dubois, membre du bureau national de la FCPE.

Les faits d’agression contre le corps enseignant se répètent, comme vendredi 15 mars, où un élève de 15 ans a essayé d’attaquer la proviseure du collège de Chenôve (Côte-d’Or). "Ça ne nous surprend plus trop, il y a une forme de banalisation de l’exercice", regrette Nicolas Bray, proviseur au lycée Fénelon (Paris) et secrétaire académique du syndicat SNPDEN-UNSA. Selon Ghislaine Morvan-Dubois, membre du bureau national de la FCPE, "on ne peut que constater l’augmentation de la violence, la dégradation du climat social de façon générale et de plus en plus de menaces" à l’encontre du personnel éducatif.  

Les groupes de niveaux en question 

Alors que les syndicats de l’enseignement comptent faire grève contre les groupes de niveau instaurés dans les classes, Nicolas Bray déplore que "l’on ait enlevé l’expression ‘groupe de niveau’ mais que le Premier ministre continue de communiquer avec". Pour Ghislaine Morvan-Debois, le texte ne correspond pas aux discussions que la FCPE a eues avec la ministre de l’Éducation nationale. "Il faudrait des groupes pour répondre à des besoins précis dans certaines disciplines", estime-t-elle.

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