Entrepôt du Secours populaire cambriolé en Isère : "Il faut de nouveau se mobiliser", appelle l'association

L'entrepôt visé est une des centrales les plus "importantes et anciennes" du réseau Secours populaire. L'antenne à Échirolles accompagne près de 30 000 personnes.
Article rédigé par franceinfo
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Des bénévoles du Secours Populaire à Poitiers (Vienne), le 3 octobre 2023. Illustration. (JEAN-FRANCOIS FORT / HANS LUCAS)

"Nous allons remonter la pente, faire en sorte que la solidarité puisse s'exprimer sur le département et plus largement", déclare Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire, après le cambriolage d'un entrepôt de la fédération en Isère à Échirolles, dans la nuit du samedi 23 à dimanche 24 décembre. L'association a porté plainte au commissariat de Grenoble et déplore un préjudice d'au moins 300 000 euros.

Il s'agit d'une des centrales les plus "importantes et anciennes" du réseau Secours populaire, indique Henriette Steinberg. Henriette Steinberg dit partager "la colère" du secrétaire général du Secours populaire en Isère et comprendre qu'il soit anxieux. Elle appelle à "un très large élan de solidarité. Il faut de nouveau se mobiliser pour avoir les produits indispensables et pouvoir aider les personnes en grande difficulté". L'antenne à Échirolles accompagne près de 30 000 personnes.

"Nous sommes quasiment sûr que ça va être très bien entendu dans le pays", assure Henriette Steiberg, confiante. Selon elle, "il ne s'agit pas du tout d'un cambriolage", comme le Secours populaire et d'autres associations ont déjà pu le vivre. Henriette Steiberg parle d'"un acte commandité", "ça n'est pas acceptable et il faut que ceux qui passent ce genre de commandes comprennent que leur place est en prison. On n'est pas du tout sur quelque chose d'ordinaire, si je puis dire".

"Baisser le rideau n'est pas acceptable"

Des "actes de cette nature", cela "renforce encore notre énergie", assure la secrétaire générale du Secours populaire, déterminée : "Nous n'accepterons pas. Rien que l'idée que l'on puisse baisser le rideau n'est pas acceptable. La situation dans le pays est telle qu'il y a impérativement besoin du Secours populaire".

Pour l'avenir, Henriette Steinberg envisage un renforcement de la sécurité dans les antennes de l'association : "Il faut regarder ce qu'est le dispositif de sécurité, faire appel à des professionnels pour disposer d'informations rapides quand quelque chose se passe dans tel ou tel lieu". Pour cela, il faut des moyens, la secrétaire générale du Secours populaire en appelle donc à nouveau "à la solidarité".

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