Aide à mourir : les députés suppriment la possibilité donnée à un tiers d'administrer la substance létale

Les débats ont été serrés, une seule voix a fait la différence sur cette mesure.
Article rédigé par Solenne Le Hen
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
L'hémicycle de l'Assemblée nationale lors d'une session de questions au gouvernement, le 13 février 2024. (ALEXIS SCIARD / MAXPPP)

Les députés ont voté jeudi 6 juin l'article 5 du projet de loi dédié à la fin de vie, mais en supprimant la possibilité donnée à un tiers d'administrer la substance létale, a constaté franceinfo.

Si un malade condamné, qui souffre et qui est lucide et à qui on autorise l'aide à mourir, ne peut pas s'administrer physiquement le produit létal, le texte initial prévoyait qu'une autre personne lui administre, soit un infirmier ou médecin volontaire, soit une tierce personne volontaire, une épouse, un fils, une père, ou encore un ami.

À une voix près, 43 contre 42, et à l'issue de longs débats, les députés ont donc supprimé cette disposition de l'article. Un nouveau débat peut encore avoir lieu dans l'hémicycle sur le sujet lors de l'examen des prochains articles de ce projet de loi.

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