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Euthanasie : l'urgentiste Nicolas Bonnemaison renvoyé aux assises

Il est accusé de l'empoisonnement de sept patients en fin de vie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ancien médecin urgentiste Nicolas Bonnemaison parle avec des collègues venus lui apporter son soutien, alors qu'il quitte, le 13 septembre 2011, le palais de justice de Pau (Pyrénées-Atlantiques). (PIERRE ANDRIEU / AFP)

Il est accusé d'avoir empoisonné sept patients en fin de vie. L'urgentiste Nicolas Bonnemaison est renvoyé devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques, indique une source proche du dossier, mercredi 16 octobre. En poste à Bayonne, il avait été mis en examen, en août 2011, pour avoir abrégé la vie de patients âgés par injections létales.

L'urgentiste a bénéficié de non-lieux pour deux cas, a précisé la source, confirmant une information du quotidien régional Sud-Ouest.

Il est "prêt à se défendre"

Pendant l'instruction, Nicolas Bonnemaison, qui n'a jamais nié les faits, a expliqué avoir agi "avec pleine conscience de la gravité des actes". Il dit avoir été motivé par la volonté d'éviter des souffrances extrêmes à ces patients et par le respect de leur dignité.

"Nicolas Bonnemaison est prêt à se défendre devant un jury populaire s'il le faut, de façon à poser les vraies questions de l'euthanasie sans hypocrisie, ont déjà déclaré ses avocats. Peut-être est-ce la seule solution pour montrer le chemin au législateur, comme de nombreux médecins, professeurs, et hommes politiques de tous bords le tentent de façon de plus en plus pressante depuis des années."

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