Fin de vie : le Comité consultatif national d'éthique souhaite mieux l'encadrer
Mardi 13 septembre, le conseil consultatif national d'éthique a émis un avis pour appuyer une aide active à mourir pour des patients dont le pronostic vital est engagé. Il demande aussi d'appliquer les lois déjà existantes.
En France, l'euthanasie est toujours illégale. Cependant, mardi 13 septembre, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a émis un avis qui pourrait changer la donne. Il appuie l'idée d'une aide active à mourir pour des patients dont le pronostic vital est engagé à moyen terme. "Est-ce que notre mort nous appartient ? (…) C'est le rôle du CCNE d'être une boussole pour à la fois les citoyens, et aussi les politiques pour essayer d'avancer sur un sujet aussi complexe", indique Jean-François Delfraissy, président du CCNE.
Une nouvelle loi demandée par des associations
Depuis 2016, le principe de la sédation profonde et continue est appliqué pour des patients dont le décès est proche. La loi prévoit également le non-acharnement thérapeutique. Mais des associations demandent une nouvelle loi pour obtenir un droit à mourir dans la dignité. "Il faut maintenant que chacune et chacun d'entre nous puissions décider de notre ultime moment", défend Jean-Luc Romero-Michel, président de l'ADMD. Une consultation citoyenne sur la fin de vie est lancée.
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