Fin de vie : quelles différences entre la sédation profonde, prévue par la loi, et l'euthanasie ?
Atteint de la maladie de Charcot, Loïc Résibois a bénéficié de la seule aide à mourir permise en France par la loi Claes Leonetti, uniquement autorisée pour certains patients. "Pour que la loi s’applique, il faut être atteint d’une affection grave et incurable, avec un pronostic vital engagé à court terme", précise le docteur Damien Mascret dans sa chronique du mardi 28 janvier.
"Une sédation profonde et continue jusqu'à la mort"
Les personnes ne pouvant plus s'exprimer peuvent aussi "rédiger des directives anticipées" et désigner un accompagnant, explique le médecin. "Une sédation profonde et continue jusqu'à la mort" peut être mise en place. En quoi est-elle différente de l'euthanasie ? "Dans la sédation profonde, la loi permet d’administrer notamment des médicaments sédatifs pour altérer la conscience car on veut soulager une souffrance profonde", explique Damien Mascret, qui ajoute que le décès survient "dans un délai imprévisible", contrairement à l'euthanasie. "Dans l’euthanasie, des médicaments sont utilisés à dose létale", pour une mort la plus rapide possible, indique-t-il, rappelant que l'acte reste est illégal en France.
Parmi nos sources :
Liste non exhaustive.
Regardez l'intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus.
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